Ce week-end, Crémieu, jolie petite ville historique, située à une vingtaine de kilomètres de notre hameau a vécu, comme chaque année, à l'heure médiévale.
La fête a débuté dès le vendredi soir par une nuit de la musique médiévale à laquelle j'aurai bien aimé assister.
Arrivés sur place le samedi vers 16 h, force nous est de constater la grande affluence et nous allons garer la voiture sur un immense parking situé à près de 3 km de la
ville, la liaison étant assurée par des navettes gratuites.
Le spectacle commence dès les abords de la ville car nous croisons des Crémolands et Crémolandes vêtues de leurs atours médiévaux.
Les rues de la ville sont transformées en divers campements :
celui des lépreux, celui des higlanders et des ottomans impressionnants tout de noir vêtus
deux "higlanders" interprétant un morceau de musique celtique...je n'ai pas vérifié la légende "du rien du tout sous le kilt"...
Nous avons pris peu de photos, tellement nous étions fascinés par les spectacle de rue et la présence d'autres spectateurs gênait la prise des dites photos.
derrière les deux hommes on aperçoit le bourreau en train "d 'officier"...il procède à un simulacre d'écartèlement pour le plus grand plaisir de la
foule agglutinée devant l'engin de torture.
sur le tréteau...un bras coupé...au fond, une main... et devant, il y avait une tête...brrr, cela fait froid dans le dos !
une troupe de balladins nous régale de jolies musiques médiévales
et entre deux échopes, nous tombons nez à nez avec un Merlin l'Enchanteur plus vrai que nature
la roulotte enchantée de Perceval le saltimbanque et de Cueillépine le lutin qui sont sans doute partis rafraîchir leur gosier à la taverne du coin..
un espace de jeux anciens occupe le cloître pour le plus grand plaisir des petits et des grands.
les cavaliers nous emmènent jusqu'au pré du Reclus, bel endroit situé sous les ruines du monastère et du château qui ont jadis dominé la ville de Crémieu. (zut je n' avais pas vu le camion!!)
là, c'est un peu mieux...les cavaliers se reposent pendant que les chevaux broutent tanquillement. Euh...on ne ferait pas une petite croisade?
Nous nous installons sur la prairie en compagnie de la foule afin d'assister au spectacle de vols de rapaces.
c'est une buse qui ouvrira le bal des rapaces. Là, elle revient se poser sur le bras du fauconnier après avoir frôlé nos têtes.
le grand duc nous est présenté par "Dame Eva"
il cherche son maitre, le soleil le gêne. il prend son envol, se pose sur le bras du fauconnier avant de revenir vers la belle dame accompagné par les murmures admiratifs de la foule.
le condor royal, une femelle pesant 12 kg avec 2.90 m d'envergure a pris son envol. Après être passé à quelques centimètres de nos têtes, le bel oiseau s'est dirigé vers l'oiseleur. Il s'est posé sur la croupe du cheval qui n'a pas bronché malgré l'absence de protection. Un long "ooooh" a accompagné son vol. Au pasage, j'ai pu admirer son plumage sombre et brillant coupé par le collier de plumes impeccablement blanches.
après un numéro avec un vautour qu'ont réceptionné tour à tour un jeune garçon et une fillette choisis dans la foule, voici une belle image de complicité entre l'oiseleur et son aigle.
ce spectacle nous a laissés rêveurs et nous a réconciliés avec les rapaces qui ont leur place et leur utilité dans la nature comme nous l' a passionnément expliqué le maître fauconnier.
Nous remontons tanquillement vers la ville qui se prépare pour les réjouissances de la nuit...que je vous décris dans mon prochain article.